Suite du début du nouveau parcours..

Il y a maintenant plusieurs semaines que Mélina a commencé la médication pour son trouble du déficit de l'attention et hyperactivité.


On a commencé avec un très faible dosage, pour deux semaines. On a ensuite augmenté doucement la dose et on est sur le deuxième dosage depuis maintenant plusieurs semaines.

L'effet n'a pas été instantané ni nécessairement flagrant, mais avec le temps, on a bien vu une diminution des symptômes de son impulsivité. À l'école, son professeur note une amélioration de sa capacité à rester attentive à sa tâche et à terminer ce qu'elle entreprend.
Pour nous, sans amélioration scolaire, il n'y aurait pas de médication. Le comportement de Mélina est loin du comportement de l'enfant hyperactif qu'on connaît, elle écoute, est capable de jouer calmement, sait attendre, bouge sans excès, est même considérée comme une enfant tranquille. Son hyperactivité se manifeste surtout dans une impulsivité, par exemple à commencer une tâche avant d'avoir la consigne complète, à faire les choses rapidement sans prendre le temps d'analyser toute la tâche à accomplir (résultant souvent en des erreurs qui auraient pu être évitées.)

On a par contre aussi noté une diminution de la "joie de vivre" de Mélina. Nous nous doutions bien que ses comportements explosifs (autant les crises de colères que les exaltations de joie intense) diminueraient avec le contrôle de son impulsivité. On a malheureusement aussi noté que ses périodes joyeuses, son sourire, son rire, ses belles folies diminuent aussi. Elle joue moins, a un air grave et sérieux presqu'en tous temps, un sourire discret.

Nous commencions à nous inquiéter à savoir si ce nouveau "statut émotionnel" venait de la médication. Ce weekend, le congé de Pâques égalait 6 jours de congé pour les élèves. Mélina prend sa médication même en congé, nous pouvions donc mieux évaluer son état. Ce fut une fin de semaine de bonne humeur intense et contagieuse, des rires aux éclats, des jeux variés, de la danse, des blagues, des sourires sincères...

L'hypothèse de la médication n'est pas écartée, par contre, je crois de plus en plus que sa fatigue et la pression de l'école commencent à se faire sentir sur l'humeur de notre doudoune. Elle vieillit trop vite, doit travailler trop fort?

J'ai aimé ses sourires ce weekend.. je m'y accroche.. l'été approche.. et un jour, on trouvera la parfaite combinaison pour elle!

3 comments:

Isabelle 5 avril 2010 à 13 h 22  

Intéressant ton billet. Difficile de conserver de l'énergie toute la journée pour l'école. Allez-vous continuer la médication pendant l'été ou continuer jusqu'au retour en classe ?

Unknown 5 avril 2010 à 18 h 34  

C'est beau ici! Il y a eu des changements... Ça sent le printemps.

Je me réjouis pour le beau congé que vous venez de vivre ensemble.

Tous les enfants sont fatigués en cette période de l'année, pour ceux qui ont de plus grands défis, c'est simplement épuisant.

J'espère que vous allez trouver le bon équilibre...

Je reconnais aussi beaucoup de comportement de ma cocotte, si impulsive, elle aussi.

Kim 6 avril 2010 à 12 h 20  

C'est vrai que l'école est très demandante pour les enfants qui ont de plus grands défis...Il faut s'imaginer tout ce que ça peut leur demander...
Peu importe la décision qui sera prise côté médication, je pense qu'il fallait l'essayer pour savoir exactement à quoi s'attendre. Il ne faut pas regretter cet essai, peu importe la décision finale. Vous finirez par trouver le bon équilibre, avec ou sans médicament.
C'est vrai, l'été arrive! Il sera probablement à l'image du congé pascal...Plein de soleil,de rires et de bonne humeur contagieuse.
Alors il faut s'accrocher!

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Le quotidien d'une superbe fillette différente. Dyspraxie, syndrôme frontal, trouble déficitaire de l'attention avec impulsivité et trouble anxieux.
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