Parfois, faut ce qu'il faut...

Suite aux nouveaux diagnostics de Mélina, nous avons dû faire face à "la" décision.

On essaie la médication ou pas?
Pour moi, c'était clair... avec tous les différents troubles et les difficultés que Mélina éprouve, s'il existe un petit quelque chose qui peut l'aider, en diminuer un sur le lot, je suis preneuse.
Mon chum était plus réticent.
La neuropsychologue nous a clairement expliqué que dans le cas de Mélina, plus on enlevait de "bobos", plus on pourrait voir le vrai potentiel et les difficultés cachés dessous.

Il y a presque 2 semaines, maintenant, après avoir passé 2 jours presqu'entiers à faire téléphone par dessus téléphone, j'ai trouvé un pédiatre et je me suis présentée au rendez-vous, un peu nerveuse malgré tout.
Prescription en main, je suis allée chercher les (coûteuses!) petites pilules et on a débuté, avec une très petite dose.

Pour l'instant, les changements sont subtils. Au départ, on ne voyait rien. Puis doucement, on remarque que.. oh, peut-être qu'elle est moins prompte à "péter sa coche"... elle arrête de pleurer plus facilement.... et oh.. l'orthophoniste, sans savoir qu'elle a commencé la médication, la sent plus attentive... et.. oh.. l'enseignante me dit qu'elle se sent moins bousculée depuis quelques temps par Mélina qui veut toujours savoir ce qui s'en vient.

On en est encore à des changements très légers, mais j'ai bon espoir.
Ensuite, une fois cet obstacle un peu tassé, on pourra mieux travailler les forces et les faiblesses de Mélina! et ÇA, ça me motive.

Le dosage augmentera dimanche... Et ma doudoune, en championne qu'elle est, y pense elle-même, le matin en déjeûnant... La preuve que lui avoir expliqué à quel point ça pourrait l'aider est motivant pour elle aussi!!!

9 comments:

Isabelle 4 février 2010 à 16 h 56  

Ce sont de bonnes nouvelles, alors. Dis-moi, est-ce que le médicament est croquable ?

Unknown 4 février 2010 à 19 h 23  

non, mais par contre. la sorte qu'elle a, elles s'ouvrent, donc on peut les donner dans une cuillère de compote!!

mais!! ma pitoune est capable de les avaler seule :) pour l'instant, le petit format va bien! :)

Unknown 5 février 2010 à 09 h 51  

Je suis tellement contente pour toi... Et surtou, pour ta cocote!

Kim 5 février 2010 à 10 h 54  

Bravo, je pense que ce sont de bonnes nouvelles! En sachant un peu mieux ce dont Mélina est atteinte, peut-être sera-t-il possible de lui venir en aide à l'aide de nouveaux outils...
Je tenais à dire que je trouve ce petit blog très touchant. Plusieurs articles m'ont fait verser des larmes. Je suis moi-même mère de 2 enfants, dont un magnifique petit garçon de 5 ans (et demi, il y tient!) qui est dyspraxique verbal. Je me suis reconnue dans plusieurs de vos remarques. J'ai reconnu les blessures au coeur, les craintes et les joies.Mon garçon fréquente la maternelle régulière sans soutien. Il s'y débrouille bien et même si la calligraphie est plus ardue pour lui que pour ses camarades de classe, son enseignante m'affirme qu'il a d'autres facilités (les mathématiques, par exemple).Ils feront leur chemin ces petits, vous verrez.

Tant mieux, si ces médicaments aident Mélina.Il ne faut pas tourner le dos de façon systématique aux médicaments,ils n'ont pas que du mauvais.Certains médicaments ont littéralement changé la vie de certains enfants (je pense particulièrement à un enfant hyperactif de mon entourage). Pourquoi leur enlever cette possibilité?

Aucun médicament n'existe malheuresement pour la dyspraxie comme telle...Notre fils prend des suppléments en acides gras depuis un tout jeune âge (sa soeur aussi! c'est un supplément qu'on prend à la maison, pour son apport à la santé) Surprise, dernièrement je suis tombée sur un article médical concernant la dyspraxie et ces acides gras...(http://www.cma.ca/index.cfm?ci_id=10027299&la_id=2)

Pourquoi pas! Il faut toutefois faire attention aux interactions si vos enfants prennent des médicaments...il vaut mieux en parler avec le pharmacien, qui est le mieux informé.
Voilà! J'ai écrit un vrai roman, désolée!
J'espère que c'est une nouvelle route que vous empruntez avec Mélina...celle qui vous mènera plus facilement à bon port.

Tigrou 7 février 2010 à 16 h 01  

Intéressant cette idée des acides gras..
ça vaut l'investigation! :) merci!

merci de vos commentaires!

Danielle 9 février 2010 à 14 h 09  

J'aime lire ton blog. Je reconnais mes peines, mes joies, mes inquiétudes.

Mon fils a été diagnostiqué dyspraxique en décembre dernier ainsi qu'ayant un trouble déficitaire de l'attention. On a ouvert les bras au diagnostic de dyspraxie, après avoir vécu 5 années (scolaires) où ses difficultés n'étaient pas comprises et même niées. Très difficile de voir son enfant accusé de paresse et de manque de motivation quand on le voyait faire beaucoup plus d'efforts que les autres enfants. Quand on le voyait faire ses devoirs pendant 2 heures le soir au lieu d'une demi-heure (aucun temps pour jouer après l'école et avant le coucher) car écrire est si long et laborieux. Difficulté à écrire (18 mots à la minute en 1e année et encore la même vitesse en 4e année), presqu'impossible d'attraper, lancer ou botter un ballon, difficulté à courir, etc. C'est difficile de vivre cela pour un garçon car les garçons de son âge jouent ... à des sports de ballons ! Donc, beaucoup de récrés "plates".

Notre fils a commençé à prendre du Strattera pour son déficit d'attention il y s environ 3 semaines. Ca prend environ 8 semaines avant de voir la différence mais il nous semble,`a mon époux et moi, qu'on voit une différence dans son attention. On voulait éviter un stimulant. On verra les résultats du strattera. Peut-être qu'on aura à changer. Je n'aime pas savoir que mon fils absorbe des médicaments dans son corps à chaque jour...

Il est également épileptique, notre garçon. Depuis 3 ans. Et son épilepsie n'est pas contrôlée depuis quelque temps et il est devenu très fatigué, amorphe certains jours, depuis 2 ans et demi. Une grosse fatigue qu'il charrie et qui l'assomme. Ca met un bémol à son apprentissage. La neuro-psychologue qui l'a évalué en janvier nous dit qu'elle croit fermement que c'est son médicament tégrétol d'épilepsie qui l'assomme de fatigue. Donc, on attend maintenant pour avoir une référence à l'Institut neurologique à Montréal pour essayer d'avoir un peu plus de lumière sur son épilepsie. En attendant, il prend un deuxième médicament pour l'épilepsie, en plus de la pleine dose du tégrétol. Tous ces médicaments dans son corps ...

Je reviendrai te lire.

Je pense à toi et à ta précieuse fille.

Danielle

Anonyme 10 février 2010 à 08 h 47  

Oh ! Je suis contente pour vous deux ma belle xx
Wooshy

marlène 25 février 2010 à 13 h 43  

bonsoir,(je suis en France et il est 22h39) et ma fille a été diagnostiquée dyspraxique en CP par la psyhologue scolaire. Malheureusement, ça n'a pas été pris au sérieux. L'ultime rebuffade de l'institutrice m'a poussé à décrocher le téléphone et à appeler une bénévole qui m'a indiqué les démarches à faire.
En fait, je suis dyspraxique. Et je sais ce qu'on souffre dans ces cas-là. Je demande juste un peu de compréhension.

Josée 4 mars 2010 à 05 h 13  

J'ai hâte que tu nous donnes d'autres nouvelles suite aux changements dans les doses. Je suis contente pour vous, au moins ça marche, elle ne le prend pas pour rien...

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Le quotidien d'une superbe fillette différente. Dyspraxie, syndrôme frontal, trouble déficitaire de l'attention avec impulsivité et trouble anxieux.
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